Écrire cette rencontre clinique de la défiguration, c’est, pour moi, remobiliser les émotions vécues dans le contre-transfert, car ce type de rencontre touche au plus profond de soi.
Écrire cette rencontre demande à rester modeste car, avec la distance, tout paraît, certes, plus clair, mais beaucoup de questions demeurent encore sans réponse. Rester humble face à l’ambivalence du cas, mais surtout, humble face à la douleur de l’autre. La défiguration est une perte qui entame l’assise de l’identité...
Antonia Moine, Psychologue Psychanalyste à Paris 9